Entrepris la lecture de Il
Capitano di lungo corso
di Robert Bazlen, acquis cet été à Trieste. Fable à l’italienne,
forte. Rappelle Italo
Calvino (dont Martin Rueff vient de retraduire la trilogie I
nostri antenati – je
ne sais pas pourquoi il ne s’est pas attaqué plutôt à Gadda).
Roman à l’état de notes.
Lecture des lettres éditoriales
aussi : dommage que l’édition d’Adelphi n’en présente
qu’une sélection. Quelques bonnes intuitions, mais la plupart du
temps, il faut bien avouer qu’il est pétri de
préjugés. L’ampleur de
l’incompréhension de Bataille est toujours aussi saisissante. Ce
n’est pas la seule. Doit nous interroger, bien sûr, sur nos
propres jugements, mais surtout
sur tout jugement.
Lecture des œuvres d’Adam de la
Halle (dans le texte le plus
possible).
Plaisir franc.
L’Histoire
des Etrusques de
Jean-Marc Irollo. Sur la
tablette : la lecture papier serait plus agréable.
L’ère
du soupçon
de Sarraute. Comme
un retour sur les bancs de la fac. Impression à dépasser.
Le
début de Putain,
assez décevant. Il faudrait pousser, mais rien que le sujet
m’horripile. Peut-être faudrait-il mieux rentrer dans l’oeuvre
d’Arcan avec Folle ?
Il faudrait peut-être que je cite aussi les émissions, au du moins
les sujets d’émission que j’écoute durant les longues heures
quotidiennes de voiture. Mais, à vrai dire, je ne sais pas ce que
j’en retire. Les résumer les fixerait.
La
restitution des manuscrits à l’Islande par le Danemark en 1971. De
la collection d’Árni
Magnússon, le Livre du
roi
je crois et un codex. Les noms m’échappent.
Sur
Michel Foucault et La
folie à l’âge classique.
Tout devrait être lu de Foucault ; lu et étudié. D’une
intelligence infinie. D'une méthode impeccable.
Sur le Japon et son nationalisme. Qu’en ai-je retenu ? Cela
m’a juste rappelé le sanctuaire Yasukuni. Vivre au Japon...
Une émission sur l’homme de Néandertal où l'on remet en question,
notamment, l’Afrique comme « berceau de l’humanité ».
On ne peut que multiplier les conjectures sur l’apparition de
l’humain sur Terre, comme sur l’apparition de l’écriture :
l’émergence de multiples foyers, et comme une apparition diffuse,
simultanée, parallèle au moins, est celle qui plaît le plus,
mais elle n’a rien de prouvé, et ne le sera sans doute pas avant longtemps.
Sur Orban, la Hongrie et le nationalisme européen. (Dans l'émission de
Christine Ockrent, qu'Hervé Guibert nous apprend avoir été la "chouchou"
de Michel Foucault...!). La volonté de transformer l'Europe par
l'intérieur, après avoir voulu en sortir. La mise au plus mal de la
vision internationaliste qui devrait être redéfinie. Pourquoi si peu de
vitalité dans la pensée émancipatrice, alors que les courants fascisants
sont si dynamiques ? Le capitalisme, qu'on croyait attaché à la
démocratie, est en fait germinalement défini par le totalitarisme, ou le
fascisme (ces termes seraient à redéfinir aussi). A noter aussi, cette
histoire stupéfiante de Jarosław Kaczyński qui a remplacé son frère jumeau, assassiné semble-t-il par les Russes en 2010 (Lech Kaczyńsk), dirigeant de facto actuellement la Pologne (même s'il n'est pas le président officiel), dans un rapprochement avec les assassins de son frère !
Sur Edgar Poe. Sa vie, la vision induite par Baudelaire qu’on en a.
Sur Venise, les Tiepolo père et fils.
Sur les Nadar, dont la brouille familiale.
Sur Schiele dont les paysages ont inspiré Hundertwasser, ce que je
ne m’étais, je crois, jamais formulé (mais j’ai peut-être
oublié).
Et puis il y a eu le cours à préparer sur l’art médiéval :
Byzance, les Mérovingiens, l’art carolingien, l’art roman, l’art
gothique. Pour en finir avec l'idée que le Moyen-Âge est l'âge de l'obscurantisme.
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